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Réservoir biologique

Sigle : Réservoir de biodiversité
Sens commun :

Les réservoirs biologiques correspondent à des espaces vitaux pour la biodiversité aquatique : ce sont des espaces de vie pour la flore et la faune, habitats, zones de reproduction, nourriceries ou refuges.

Source : Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse
Sens technique :

Au sens du 1°du I de l'article L. 214-17 du code de l 'environnement, cours d'eau, partie de cours d'eau ou canal qui comprend une ou plusieurs zones de reproduction ou d'habitat des espèces de phytoplanctons, de macrophytes et de phytobenthos, de faune benthique invertébrée ou d'ichtyofaune, et permettant leur répartition dans un ou plusieurs cours d'eau du bassin versant.

Les réservoirs biologiques sont nécessaires au maintien ou à l’atteinte du bon état écologique des cours d’eau, et figurent dans les annexes cartographiques du SDAGE.

Source : d'après Agence de l'eau Rhin-Meuse, Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse et Code de l'environnement
Sens réglementaire :

Concept entériné par décret du 14/12/2007 (article R214-108 du Code de l'Environnement, CE). Il convient d'ajouter que ce concept règlementaire est invoqué dans
les dispositions de l'article L 214-17 du CE dont l'objet principal concerne le classement des cours d'eau, et, en conséquence, est intimement lié à la notion d'obstacle à la continuité  (tant  physique que biologique) précisée par l'article R214-109 du CE. Les réservoirs biologiques sont choisis et définis géographiquement de façon à « irriguer » biologiquement un ensemble plus vaste du réseau hydrographique. Ils sont sources de dispersion des juvéniles de différentes espèces pour ce réseau. Enfin, ils sont considérés comme un des leviers de la politique de
préservation ou de restauration des milieux aquatiques, notamment pour garantir le bon état écologique des masses d’eau.

Cette définition règlementaire concerne une fonction majeure de la qualité des hydroécosystèmes : la dispersion est au cœur de la stratégie spatiale de colonisation du milieu par les organismes aquatiques. Cette structure  implique  donc  des  approches  particulières  liées  à  la  continuité  longitudinale,  à  la structure du réseau en tant que vecteur de transport des nutriments, de la matière organique et des organismes eux-mêmes, à l'interdépendance entre les cours d'eau et leurs bassins versants (Hynes, 1975), et à la dynamique hydrologique (Poff et al., 1997) 

Réservoir d'eau

Sens commun :

Infrastructure destinée au stockage de l'eau captée dans le milieu naturel avant sa distribution dans un réseau. Les réservoirs d'eau constituent un tampon entre l'offre et la demande en eau.

Source : d'après OIEau

Réservoir de biodiversité

Sens commun :

Territoire abritant une biodiversité particulièrement riche, au sein duquel les espèces trouvent des conditions favorables pour se développer, se disperser et potentiellement coloniser d'autres territoires.

Source : d'après CELF

Résilience

Sens commun :

Capacité d'un écosystème à résister et à survivre à des altérations ou à des perturbations affectant sa structure ou son fonctionnement, et à trouver, à terme, un nouvel équilibre.

Source : d'après CELF

Résilience écologique

Sens commun :

Capacité d’un système vivant (écosystème, biome, population, biosphère) à retrouver les structures et les fonctions de son état de référence après une perturbation.

Source : d'après Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse

Ressource disponible d'eau souterraine

Sens technique :
Taux moyen annuel à long terme de la recharge totale de la masse d'eau souterraine auquel est soustrait le taux annuel à long terme de l'écoulement requis pour atteindre les objectifs de qualité écologique des eaux de surface associées fixés à l'article 4, afin d'éviter toute diminution significative de l'état écologique de ces eaux et d'éviter toute dégradation significative des écosystèmes terrestres associés.
Source : d'après Ministère chargé de l'écologie

Ressource en eau

Sens commun :

Source potentielle d'approvisionnement en eau permettant de satisfaire des besoins en eau liés à certaines activités humaines. Cette ressource peut être artificielle - par exemple un canal - ou naturelle - par exemple un cours d'eau ou un littoral.

Source : d'après OFB et OiEau
Sens technique :

Source potentielle d'approvisionnement en eau permettant de satisfaire des besoins en eau liés à certaines activités humaines, par l’intermédiaire d’actions de prélèvements réalisés à partir d’ouvrages de prélèvement. Certaines ressources en eau peuvent être, dans une certaine mesure, considérées comme étant de nature artificielle, dès lors que leur répartition territoriale émane d’une intervention humaine (exemple : plan d’eau artificiel, bras d’eau artificiel,…). Le suivi des pressions exercées par les prélèvements d’eau est réalisé à la fois au niveau des ressources naturelles, mais aussi artificielles.

En tenant compte des concepts ayant été définis dans le cadre de la mise en place du Système d’Information sur l’Eau (SIE), une ressource en eau peut correspondre à l’un des concepts suivants :

  • un cours d’eau (cours d’eau naturel ou aménagé, un bras naturel ou aménagé, un canal,…), ·
  • un plan d’eau y compris citerne, réservoir ou bassin de stockage, ...
  • une entité hydrogéologique,
  • une mer / un océan
Source : d'après OFB et Sandre

Restauration

Sens commun :

Action consistant à favoriser le retour à l'état antérieur d'un écosystème dégradé par abandon ou contrôle raisonné de l'action anthropique.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et AFB

Restriction d'usage

Sens réglementaire :

Passage de seuils entraînant des mesures de restriction d'usage et de prélèvement d'eau, pour faire face à une insuffisance de la ressource en eau en période d'étiage. Les mesures de restriction sont définies au niveau local par les préfets. Généralement, les mesures de limitation des prélèvements sont progressives (en fonction des seuils définis pour la vigilance, l'alerte, l'alerte renforcée ou la crise) et adaptées aux différents usages (domestique, agricole, industriel).

Résurgence

Sens commun :

Réapparition à l'air libre, sous forme de source, d'eaux infiltrées dans un massif calcaire.

Source : d'après Agence de l'eau Adour-Garonne

Réutilisation d'une donnée publique

Sens technique :

Se dit de tout usage d'une donnée publique en dehors des usages découlant de la mission de service public. Cette réutilisation peut viser un usage commercial.

Source : d'après AFB

Réutilisation de l'eau

Sigle : Réutilisation des Eaux Usées Traitées, REUT
Sens commun :

Utilisation des eaux usées, par exemple en agriculture, après leur passage en station d'e traitement, au lieu d'être rejetées dans les cours d'eau, plans d'eau ou les eaux littorales. Cette réutilisation permet d'une part de mobiliser une ressource en eau supplémentaire et d'autre part de protéger les eaux réceptrices accueillant les eaux usées traitées.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement

Revitalisation

Sens commun :
Réparation ou rétablissement d'un cours d'eau ou d'une partie de celui-ci, de manière à améliorer les propriétés écologiques du vivant : biologiques, chimiques et géomorphologiques.
Source : d'après Bernard Lachat (biologiste)

Ripisylve

Sens commun :

Formation végétale qui se développe sur les bords des cours d'eau ou des plans d'eau situés dans la zone frontière entre l'eau et la terre (écotones). Elle est constituée de peuplements particuliers du fait de la présence d'eau pendant des périodes plus ou moins longues (saules, aulnes, frênes en bordure, érables et ormes plus en hauteur, chênes pédonculés, charmes sur le haut des berges). On distingue : le boisement de berge (généralement géré dans le cadre des programmes d'entretien des rivières) situé à proximité immédiate du lit mineur, et la forêt alluviale qui s'étend plus largement dans le lit majeur. La nature de la ripisylve est étroitement liée aux écoulements superficiels et souterrains. Elle exerce une action sur la géométrie du lit, la stabilité des berges, la qualité de l'eau, la vie aquatique, la biodiversité animale et végétale.

Source : d'après Ministère chargé de l'écologie

Risberme

Sens commun :

Dans le cadre de travaux publics : aménagement d'un talus au pied d'un ouvrage hydraulique pour le protéger.
Dans le cadre de la réduction du risque d'inondation : aménagement qui consiste à terrasser dans le lit moyen en déblai pour augmenter la capacité hydraulique d'un cours d'eau et diminuer les hauteurs d'eau en crue.

Source : d'après Syndicat Mixte Lot Dourdou

Risque

Sens technique :

Mesure des effets d'un aléa sur un territoire. L'importance d'un risque dépend donc de l'aléa mais aussi des enjeux exposés (populations, biens et environnement) et de leur vulnérabilité. Il n'y a pas de risque lorsque le territoire exposé à un aléa est dépourvu d'enjeux humains, matériels et environnementaux.

Source : d'après SOeS

Risque industriel

Sens commun :

Risque caractérisé par un accident se produisant sur un site industriel et pouvant entraîner des conséquences graves pour le personnel, les populations, les biens, l’environnement ou le milieu naturel.

Source : d'après INRS
Sens technique :

Risque technologique relatif à une installation industrielle. Les risques industriels sont soit chroniques (résultant des différentes formes de pollutions susceptibles d'avoir un impact sur la santé des populations et sur l'environnement, telles que les émissions de métaux toxiques, de composés organiques volatils ou de substances cancérigènes), soit accidentels (imputables à la présence de produits ou procédés dangereux, susceptibles de provoquer un accident entraînant des conséquences immédiates graves pour le personnel, les riverains, les biens et l'environnement)..

Source : d'après DREAL Grand Est