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Bilan hydrique

Sens technique :

Relation entre les flux d'eau entrants (par exemple, des précipitations, des ruissellements, des remontées capillaires) et sortants (par exemple par transpiration ou évaporation) d'un système considéré sur un intervalle de temps donné, qui donne la variation du stock d'eau. Le bilan hydrique permet de connaitre l'état de la réserve en eau du sol, potentiellement utilisable pour différents usages (agriculture ou autre).

c'est l'aspect comptable du terme bilan qui prévaut en hydrologie. Le bilan hydrique se situe à l'échelle de la plante et participe d'une démarche agronomique. Il est calculé en mm d'eau. C'est la différence entre la quantité d'eau fournie à une plante et utilisée par elle.

Le bilan hydrique est donc un calcul : P (en mm) = ETR + Infiltration + Ruissellement + ΔRu (en mm)

Avec P : pluies et/ou irrigation

ETR : évapotranspiration réelle

Infiltration : eau s'infiltrant en profondeur dans le sol

Ruissellement : eau ruisselant à la surface du sol  (infiltration et ruissellement peuvent être groupé sous le terme d'écoulement).

Ru : Réserve utile du sol (stocks d'eau dans la partie superficielle du sol colonisée par les racines)

ΔRu : variation de la réserve utile

Source : d'après INRAe et Chambre régionale d'agriculture Nouvelle-Aquitaine

Bilan hydrologique

Sens technique :

Bilan d'évolution des ressources en eau (les débits des cours d'eau, le niveau de nappes, les pluies efficaces) d'un territoire (par exemple un bassin versant) basé sur des différentes formes de transfert de la lame d'eau tombée soit par évapotranspiration, écoulement, infiltration et alimentation des nappes souterraines.

C'est l'aspect comptable du terme bilan qui prévaut en hydrologie, que ce soit au niveau des bilans hydriques ou hydrologiques , deux termes qui sont trop souvent confondus. Le bilan hydrologique se situe à l'échelle du bassin versant (quelle que soit sa taille), considéré comme un système fermé, dont on peut résoudre l'équation de base :

P = Q + ETR + DR

Equation valable à n'importe quel intervalle de temps, mais qui n'a d'intérêt qu'utilisée dans un intervalle ayant une signification hydrologique (année hydrologique  ; épisode de crue ; saison hydrologique...).

P désignant la hauteur d'eau précipitée sur le bassin versant, Q la lame d'eau écoulée par le réseau hydrographique, ETR la tranche d'eau retournée à l'atmosphère par évapotranspiration et DR les variations des nappes souterraines pendant le même temps.

 

Source : d'après OFB et Comité national français des Sciences Hydrologiques

Bioaccumulation

Sigle : Accumulation biologique
Sens commun :

Processus selon lequel une substance polluante présente dans un biotope pénètre et s'accumule dans tout ou partie d'un être vivant et peut devenir nocive. Par extension, ce mot désigne aussi le résultat de ce processus.

Source : d'après CELF

Bioamplification

Sigle : Amplification biologique, Biomagnification
Sens commun :

Processus selon lequel la concentration d'une substance présente dans un biotope augmente tout au long d'une chaîne alimentaire. Par extension, ce mot désigne aussi le résultat de ce processus.

Source : d'après CELF

Biocénose

Sens technique :

Ensemble des organismes vivants (animaux et végétaux dont microorganismes) qui occupent un écosystème donné. Ce groupement d'êtres vivants est caractérisé par une composition spécifique déterminée et par l'existence de phénomènes d'interdépendance. Il occupe un espace que l'on appelle biotope et constitue avec lui l'écosystème. Une biocénose se modifie au cours du temps (phase pionnière, phase intermédiaire et phase d'équilibre).

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et AFB

Biocide

Sens technique :

Tout produit de synthèse toxique pour certains êtres vivants, ou qui est destiné à lutter contre certaines sortes de pourrissures. L'emploi des biocides est règlementé (Décret n° 2004-187 du 26 février 2004 portant transposition de la directive 98/8/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 février 1998 concernant la mise sur le marché des produits biocides ; Code de l'Environnement, Art. 522-9).

Source : d'après Code de l'Environnement

Biodégradabilité

Sens commun :
Capacité des substances à être décomposées par des organismes vivants en composés inorganiques.
Source : d'après Ifremer

Biodiversité

Sens technique :

Variété du vivant à tous ses niveaux : les gènes, les espèces et les populations, les écosystèmes et les processus naturels qui assurent la perpétuation de la vie sous toutes ses formes.

Source : d'après Conseil régional de Poitou-Charentes

Biofiltration

Sigle : Filtration biologique
Sens commun :

Technique biologique utilisé pour le traitement des eaux polluées. Ce procédé consiste à forcer le passage des eaux polluées au travers d'un biofiltre, matériau granulaire sur lequel sont fixés des micro-organismes épurateurs.

Source : d'après Dictionnaire Environnement

Bioindicateur

Sigle : Indicateur biologique
Sens commun :

Espèce vivante qui, par sa présence ou son absence, son abondance ou sa rareté, permet d'apprécier le degré de pollution de l'eau ou de l'air. (les lichens pour l'atmosphère, les salmonidés pour les cours d'eau sont d'excellents bio-indicateurs.)

Source : d'après dictionnaire Larousse
Sens technique :

Espèce ou un groupe d'espèces végétales ou animales dont les caractéristiques observées (occurrence, abondance, biomasse, traits biologiques, etc.) fournissent une indication sur le niveau de dégradation du milieu. Un bioindicateur fait donc l’objet de mesures permettant d’indiquer la présence ou les effets des polluants et permet donc d’évaluer la qualité de l’environnement dans lequel il est prélevé. Il peut être considéré comme complémentaire (notamment pour la répartition spatiale de la pollution, la caractérisation des synergies, la pollution graduelle...) des réseaux de mesures physicochimiques.

Source : d'après dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature

Biomarqueur

Sens technique :

Paramètre biologique mesurable, indicateur d'un processus biologique et pouvant mettre en évidence l'exposition ou les effets d'un contaminant. Les biomarqueurs sont utilisés pour établir des diagnostics environnementaux ou sanitaires.

Source : d'après IRSTEA

Biomasse

Sens technique :
Masse totale de matière de toutes les espèces vivantes présentes dans un écosystème donné. La biomasse peut également désigner un sous ensemble de cette masse comme la masse totale de matière vivante présente à un niveau trophique donné, voire d'une famille ou d'une espèce dans un écosystème (poids total de la matière d'un individu, d'un groupe, d'une classe d'âge, d'un stock, d'une population, ...).
Source : d'après AFB

Biomasse féconde

Sens technique :
Poids des animaux sexuellement mûrs participant effectivement à la reproduction. Il s'exprime en poids total de femelles ou parfois en poids de matière sexuelle (gonade, produits sexuels, etc.).
Source : d'après Ifremer

Biosphère

Sens commun :

Ensemble des organismes vivants de la planète.

Source : d'après BRGM et AFB

Biote

Sens commun :

Ensemble de la faune et de la flore vivant dans une région donnée et pendant une période de temps donnée.

Source : D'après dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature 2017 et Oieau

Biotope

Sens technique :

Espace caractérisé par des facteurs climatiques, géographiques, physiques, morphologiques et géologiques,... en équilibre constant ou cyclique et occupé par des organismes qui vivent en association spécifique (biocénose). C'est la composante non vivante (abiotique) de l'écosystème.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et AFB

Bioturbation

Sens commun :

Remaniement de sols ou de sédiments aquatiques produit par les activités des organismes vivants présents dans ces milieux, comme les lombrics et les vers de vase.

Source : d'après CELF

Biseau salé

Sigle : Pollution saline, Invasion saline
Sens technique :

Partie d'un aquifère côtier envahi par de l'eau salée (généralement marine) comprise entre la base de l'aquifère et une interface eau douce - eau salée, le coin d'eau salée étant sous l'eau douce. L'apparition d'un biseau salé, au-delà d'une position naturelle de faible pénétration, est le plus souvent la conséquence de la surexploitation de l'aquifère.

Source : d'après Ifremer

Bivalve

Sens technique :
Mollusque lamellibranche filtreur doté d'une coquille calcaire à deux valves (bivalve) latérales. Les mollusques bivalves sont séparés en deux catégories : les bivalves fouisseurs, qui vivent à la surface du sédiment ou enfouis dans celui-ci (palourdes, coques, tellines), et les bivalves non fouisseurs, qui vivent fixés sur un substrat dur (huîtres, moules).
Source : d'après le Ministère chargé de l'agriculture et OIEau

Bloom algal

Sigle : Efllorescences algale
Sens commun :

Phénomène de prolifération exceptionnelle d'algues.

Source : d’après Ifremer