Glossaire

Ce glossaire est issu de Glossaire-Eau
Vous pouvez télécharger ce glossaire ici

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W Z

Périmètre de protection de captage

Sigle : PPC
Sens commun :

Zone définie par arrêté préfectoral de déclaration d'utilité publique (DUP) assurant la protection des captages et de leur environnement proche des pollutions ponctuelles d'origine chronique ou accidentelle et des pollutions diffuses. Ces arrêtés définissent trois périmètres de protection : le périmètre de protection immédiate (PPI), le périmètre de protection rapprochée (PPR) et le périmètre de protection éloignée (PPE).

Source : d'après MEDDE
Sens technique :

Limite de l'espace réservé réglementairement autour des captages utilisés pour l'alimentation en eau potable, après avis d'un hydrogéologue agréé. Les activités artisanales, agricoles et industrielles, et les constructions y sont interdites ou réglementées afin de préserver la ressource en eau, en évitant des pollutions chroniques ou accidentelles. On peut distinguer réglementairement trois périmètres : le périmètre de protection immédiate (PPI) où les contraintes sont fortes (possibilités d'interdiction d'activités), le périmètre de protection rapprochée (PPR) où les activités sont restreintes, et le périmètre éloigné (PPE) pour garantir la pérennité de la ressource.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et AFB
Sens réglementaire :

Selon l'article L1321-2 du du code de la santé publique, le périmètre de protection de captage se définit comme suit : " En vue d'assurer la protection de la qualité des eaux, l'acte portant déclaration d'utilité publique des travaux de prélèvement d'eau destinée à l'alimentation des collectivités humaines mentionné à l'article L. 215-13 du code de l'environnement détermine autour du point de prélèvement un périmètre de protection immédiate dont les terrains sont à acquérir en pleine propriété, un périmètre de protection rapprochée à l'intérieur duquel peuvent être interdits ou réglementés toutes sortes d'installations, travaux, activités, dépôts, ouvrages, aménagement ou occupation des sols de nature à nuire directement ou indirectement à la qualité des eaux et, le cas échéant, un périmètre de protection éloignée à l'intérieur duquel peuvent être réglementés les installations, travaux, activités, dépôts, ouvrages, aménagement ou occupation des sols et dépôts ci-dessus mentionnés."

Périmètre du SAGE

Sens technique :

Délimitation géographique du champ d'application d'un schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE). Ce périmètre correspond à un sous-bassin, un groupement de sous-bassins correspondant à une unité hydrographique cohérente ou à un système aquifère. Si le périmètre est défini par le schéma directeur d'aménagement ou de gestion des eaux (SDAGE), il peut être délimité par arrêté du préfet. A défaut, le projet de périmètre est transmis pour avis aux conseils régionaux, aux conseils généraux et aux communes dont le territoire est situé pour tout ou partie dans le périmètre ainsi qu'aux établissements publics territoriaux de bassin, au comité de bassin et au préfet coordonnateur de bassin intéressés. Il est ensuite arrêté par le préfet.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et AFB

Période de retour d'une crue

Sens technique :
Moyenne à long terme du temps ou du nombre d'années séparant une crue de grandeur donnée d'une seconde d'une grandeur égale ou supérieure. Par exemple une crue dont la période de retour est de 10 ans a chaque année 1 chance sur 10 de se produire (on parle de crue décennale). On parle alors de crue de référence 0,1.
Source : d'après Agence de l'eau Rhin-Meuse

Perméabilité

Sigle : Conductivité hydraulique, Coefficient de perméabilité, Coefficient de conductivité hydraulique
Sens commun :

Propriété d'un milieu solide poreux de se laisser traverser par l'eau.

Source : d'après Dictionnaire français d'hydrologie de surface
Sens technique :

Propriété d'un corps, d'un milieu solide - notamment un sol, une roche - à se laisser pénétrer et traverser par un fluide, notamment l'eau, sous l'effet d'un gradient de potentiel. Paramètre exprimant quantitativement cette propriété, relativement aux caractéristiques du fluide, notamment l'eau : flux pouvant passer à travers une section unitaire du milieu considéré, sous l'effet d'une unité de gradient de charge hydraulique, dans des conditions déterminées de pression et de température (grandeur homogène à une vitesse, notée K).

Source : D'après CNFSH et Jean Margat (hydrogéologue)

Perte d'eau

Sens technique :
Volume d'eau perdue au cours du transport entre un point de prélèvement et un lieu d'utilisation (en raison de fuites ou par évaporation) ou entre un lieu d'utilisation et un lieu de réutilisation.
Source : d'après Eurostat

Perturbateur endocrinien

Sigle : PE
Sens commun :

Substance qui dérègle le fonctionnement hormonal des organismes vivants et cause ainsi des effets néfastes sur la santé de l'Homme ou d'êtres vivants de l’environnement.

Source : d'après Ministère en charge de l'environnement et ANSES
Sens technique :

Substance chimique d’origine naturelle ou synthétique qui interfère avec le fonctionnement des systèmes endocriniens. Le dysfonctionnement peut toucher différentes fonctions telles que les fonctions reproductrices, la croissance, le développement, le comportement et la production, l’utilisation ou le stockage de l’énergie. L’exposition à de telles substances est susceptible de porter atteinte à la santé humaine et à l’environnement.

Certaines substances chimiques soupçonnées d’avoir des propriétés de perturbateurs endocriniens sont présentes dans de nombreux produits et articles d’usage quotidien d’origine industrielle ou naturelle (détergents, matières plastiques, cosmétiques, textiles, pesticides, peintures, meubles…). L’exposition  peut être aussi due à un contact indirect via l’environnement (eau, air, sol) lorsque celui-ci est lui-même contaminé par des PE, en particulier par des rejets dus aux activités humaines.

5 familles  de substances chimiques sont suspectées d’être perturbateurs endocriniens (phtalates, bisphénols, polyfluorés, polybromés et parabènes (INSERM, juin 2011).

 

 

 

Source : d'après Ministère en charge de l'environnement et ANSES

Petit cycle de l'eau

Sigle : Cycle domestique de l’eau
Sens commun :

Depuis le XIXème siècle, l’homme a mis en place tout un système pour capter l’eau, la traiter (si nécessaire) afin de la rendre potable, pouvoir en disposer à volonté dans son domicile, en ouvrant simplement son robinet, puis pour collecter cette eau, une fois salie, la traiter et la restituer suffisamment propre, au milieu naturel, pour qu’elle n’altère pas le bon état écologique de ce dernier. Ce cycle, totalement artificiel, est appelé « petit cycle de l’eau ».

Source : d'après OFB et Agences de l'eau

Peuplement

Sens commun :

Ensemble des espèces animales et/ou végétales qui vivent dans un espace géographique donné.

Source : d'après Ifremer

Phosphates

Sens commun :

Sels ou ester de l'acide phosphorique.

Source : d'après dictionnaire Larousse
Sens technique :

Minéraux qui sont des sels de l’acide orthophosphorique H3PO4 ; les principaux sont l’apatite qui est un phosphate double de calcium et de fer, la turquoise bleue qui est un phosphate double de cuivre et d’aluminium, la monazite qui est un mélange de phosphates de cérium, lanthane et thorium. Les phosphates constituent des sels minéraux nutritifs essentiels pour les végétaux autotrophes. Leur teneur dans les eaux et les sols constitue de ce fait le facteur déterminant de leur fertilité.

Source : d'après dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature

Photosynthèse

Sens commun :

Capacité qu'ont les végétaux de consommer le gaz carbonique de l'air, d'en assimiler les composés carbonés et de libérer l'oxygène.

 
 
Source : d'après Ifremer
Sens technique :
Processus chimique par lequel les végétaux, en utilisant l'énergie du soleil, transforment l'eau et le gaz carbonique en composés organiques.

La photosynthèse est le processus par lequel les végétaux (plantes, algues) et certaines bactéries, sous l'effet de l'énergie lumineuse du soleil, transforment l'eau et le gaz carbonique (CO2) en molécules biologiques. La plante oxyde les molécules d'eau (H2O) et fixe le carbone des molécules de CO2. Elle rejette l'oxygène et produit des sucres, indispensables à sa croissance.

Source : d'après Ifremer

Phycotoxine

Sigle : Toxine d'algues
Sens commun :

Substance toxique secrétée par certaines espèces de phytoplancton. Certaines de ces toxines sont dangereuses pour les consommateurs, car elles s'accumulent dans les coquillages (toxines diarrhéiques, paralysantes, amnésiantes ...), d'autres sont dangereuses pour la faune marine (poissons, coquillages ...).

Source : d'après Ifremer

Physico-chimie

Sens technique :

Caractéristiques physiques et chimiques d'une eau. Lors de l'analyse d'un échantillon d'eau, les paramètres observés sont assez nombreux, et leur ensemble permet de rendre compte de la qualité physico-chimique de l'eau, qui conditionne le maintien de la biodiversité. Parmi les paramètres les plus étudiés, on retrouve par exemple la température, la turbidité, la concentration en matières organiques, minérales, azotées, etc.

Source : d’après Ministère chargé de l’environnement

Phytobenthos

Sens technique :

Ensemble des algues photophoriques et cyanobactéries qui vivent sur le substrat (plutôt que dans la colonne d'eau).

Source : d'après AFB

Phytoépuration

Sens commun :

Ensemble de techniques mettant à profit des processus naturels d'une combinaison « végétaux, sol, microorganismes » dans un écosystème créé artificiellement, notamment pour le traitement des eaux usées.

Source : d'après Runying Wang (écologue)

Phytoplancton

Sigle : Algue microscopique, microalgue
Sens commun :

Ensemble des organismes végétaux microscopiques qui vivent en suspension dans l'eau (algues...). Le phytoplancton est le premier maillon de la chaîne alimentaire dans l'écosystème marin. Il existe environ 4 000 espèces phytoplanctoniques au niveau mondial. Certaines d'entre elles, peuvent proliférer de façon importante en formant des eaux rouges, brunes ou vertes, d'autres espèces sont toxiques mais la plupart d'entre elles sont totalement inoffensives.

 

Source : d'après AFB
Sens technique :

Ensemble des organismes du plancton appartenant au règne végétal, de taille très petite ou microscopique, qui vivent en suspension dans l'eau; communauté végétale des eaux marines et des eaux douces, qui flotte librement dans l'eau et qui comprend de nombreuses espèces d'algues et de diatomées. En résumé ce sont des algues unicellulaires vivant en suspension dans la masse d'eau.

Le phytoplancton constitue le premier maillon des chaines alimentaires aquatiques. Il assimile les sels minéraux, le dioxyde de carbone et produit de l’oxygène et de la matière organique en captant l’énergie lumineuse, c’est la photosynthèse. Le phytoplancton est un producteur primaire. Il est aussi le support de la quantité et de la diversité des maillons trophiques supérieurs. Représentant environ 1% de la biomasse végétale terrestre, le phytoplancton marin est responsable de la production d’environ 45% de l’oxygène de l’atmosphère. Il joue un rôle clé dans le transfert du carbone au fond des océans, régulant le climat, on l’appelle aussi la pompe biologique de carbone.

 

Source : d'après Ifremer

Phytoréhabilitation

Sigle : Décontamination végétale
Sens commun :

Dépollution du sol ou de l'eau au moyen de végétaux qui dégradent certains polluants ou les concentrent avant d'être retirés pour être traités ailleurs.

Source : d'après CELF

Piézomètre

Sens technique :

Au sens strict, dispositif servant à mesurer la hauteur piézométrique en un point donné d'un système aquifère, qui indique la pression en ce point, en permettant l'observation ou l'enregistrement d'un niveau d'eau libre ou d'une pression. Le concept de piézomètre a été étendu à l'ensemble des ouvrages artificiels (puits, forages, gravières,....) ou naturels (avens, grottes,...) qui permettent l'accès aux eaux souterraines. On parle alors plutôt de forage non exploité qui permet la mesure du niveau de l'eau souterraine en un point donné de la nappe. Ce niveau qui varie avec l'exploitation nous renseigne sur la capacité de production de l'aquifère.

Source : d'après BRGM