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Pisciculture

Sens commun :

Ensemble des techniques de production et d'élevage des poissons. On distingue 4 types de piscicultures : la salmoniculture, la pisciculture marine, la pisciculture d'esturgeons (ou pisciculture nouvelle) et la pisciculture d'étangs.

Source : d'après dictionnaire Robert et OIEau

Plaine abyssale

Sens commun :

Étendue plate qui couvre le fond des océans, au niveau de l'étage abyssal à une profondeur moyenne de 4 000 mètres. La plaine abyssale correspond à 80 % de la surface océanique totale.

Source : d'après dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature 2017

Plaine d'inondation

Sens commun :
Fond de vallée adjacent à un cours d'eau qui est (ou, par le passé, était) inondé périodiquement par les crues.
Source : d'après AFNOR

Plan d'actions opérationnel territorialisé

Sigle : PAOT
Sens technique :

Document élaboré par une mission interservices de l'eau (MISE), le plan d'actions opérationnel territorialisé (PAOT) programme les actions concrètes à réaliser pour mettre en oeuvre le programme de mesures et atteindre ainsi les objectifs fixés dans le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE). Les informations contenues dans le PAOT comportent les éléments utiles à la mise en oeuvre des actions et à leur suivi : identification du maître d'ouvrage de l'action, membre de la MISE pilote, identification des masses d'eau concernées, échéances de mise en oeuvre, éléments de financement, volet régalien le cas échéant...

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement

Plan d'eau

Sigle : Masse d'eau plan d'eau, Lac
Sens commun :

Plan d'eau situé dans une dépression naturelle où la durée de séjour des eaux et la profondeur sont suffisantes pour définir une zone pélagique et où s'établit, du printemps à l'automne, une stratification thermique stable.

Source : d'après AFB
Sens technique :

Etendue d'eau douce continentale de surface, libre stagnante, d'origine naturelle ou anthropique, de profondeur variable. Il peut posséder des caractéristiques de stratification thermique. Le terme « plan d'eau » recouvre un certain nombre de situations communément appelées lacs, retenues, étangs, gravières, carrières ou marais. Les définitions rattachées à ces différentes situations sont nombreuses et font souvent référence à des usages.

Source : d'après AFB

Plan d'eau eutrophe

Sigle : Lac eutrophe
Sens commun :

Plan d'eau (lac, étang, etc.) dont les eaux enrichies en matières organiques (contenant de l'azote, du phosphore ou du potassium, par exemple) sont le siège d'une prolifération d'algues et de bactéries.

Source : d’après dictionnaire Larousse

Plan d'Exposition aux Risques

Sigle : PER
Sens technique :

Plan qui a pour objet de délimiter, à l'échelle communale, voire intercommunale, des zones exposées aux risques naturels prévisibles tels les tremblements de terre, les inondations, les avalanches ou les mouvements de terrain. Le Plan d'exposition aux risques (PER) fixe les mesures aptes à prévenir les risques et à en réduire les conséquences ou à les rendre supportables, tant à l'égard des biens que des activités implantés ou projetés. Il lui appartient, en particulier, de déterminer les dispositions à prendre pour éviter de faire obstacle à l'écoulement des eaux et de restreindre d'une manière nuisible les champs d'inondation. Le PER constitue un document de prévention à finalité spécifique établi à l'initiative du Préfet. Les PER valent plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) en application de la Loi du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et AFB

Plan d'Occupation des Sols

Sigle : POS
Sens technique :
Instrument de planification qui fixe les règles de l'utilisation des sols dans la commune. Le Plan d'occupation des sols (POS) définit un zonage du territoire communal régissant toutes les opérations d'aménagement et de construction. Il comprend notamment un règlement et un plan de zonage. La loi SRU du 13 décembre 2000 a remplacé les POS par les Plans locaux d'urbanisme (PLU).
Source : d'après Ifremer

Plan de gestion

Sens technique :

Document de planification établi à l'échelle de chaque district (ou bassin ou groupement de bassins), tel qu'exigé par la directive cadre sur l'eau (DCE), qui fixe les objectifs environnementaux à atteindre, notamment en matière d'état écologique et d'état chimique pour les masses d'eau de surface ainsi que d'état quantitatif et d'état chimique pour les masses d'eau souterraine. En France, le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) inclut le plan de gestion exigé par la DCE. Les SDAGE ont été mis à jour fin 2009 afin d'intégrer les exigences de la directive cadre sur l'eau. Le plan de gestion (ou SDAGE) s'applique sur un cycle de gestion de six ans (2010-2015, 2016-2021, 2021-2027...). Il est accompagné d'un programme de mesures qui identifie les mesures clefs à mettre en oeuvre pour atteindre les objectifs environnementaux définis dans le plan de gestion.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et AFB

Plan de Prévention des Risques

Sigle : PPR
Sens technique :

Document de prévention ayant pour but de maîtriser l'urbanisation dans les zones exposées à un aléa. Etablis par l'État, les plans de prévention des risques (PPR) font servitude d'utilité publique et doivent être annexés aux Plans locaux d'urbanisme (PLU) des communes concernées. Les PPR permettent de délimiter des zones à l'intérieur desquelles des prescriptions peuvent être imposées aux constructions et à l'usage du sol. Les plans de prévention des risques naturels (PPRn) issus de la loi n°95-101 du 2 février 1995, définissent des zones d'interdiction (zone rouge) et des zones de prescription (zones bleues). Les plans de prévention des risques technologiques (PPRt) ont été créés par la loi n° 2003-699 du 30 juillet 2003. Ces plans concernent les établissements considérés comme potentiellement dangereux.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et AFB

Plan de Surface Submersible

Sigle : PSS
Sens technique :

Document qui instaure une servitude d'utilité publique affectant l'utilisation du sol. Il permet à l'administration de s'opposer à toute action ou ouvrage susceptibles de faire obstacle au libre écoulement des eaux ou à la conservation des champs d'inondation.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement

Plan d’action pour le milieu marin

Sigle : PAMM
Sens technique :

Document de planification visant l'atteinte du bon état écologique des eaux marines, adopté en application de la directive cadre stratégie pour le milieu marin. Chaque PAMM porte sur une sous-région marine, espace de mer homogène du point de vue du fonctionnement écologique. Il se compose de cinq éléments, révisés tous les six ans : évaluation initiale de l'état de la sous-région marine, définition du bon état écologique à atteindre, objectifs environnementaux permettant l'atteinte du bon état écologique, programme de surveillance visant à suivre l'état des eaux marines, programme de mesures comprenant les actions à mettre en oeuvre pour réaliser les objectifs environnementaux et atteindre ainsi le bon état écologique. Adopté par les préfets coordonateurs de sous-région marine, les PAMM donnent lieu au cours de leur élaboration à une concertation avec les acteurs du monde maritime et littoral, à travers les conseils maritimes de la façade (CMF), ainsi qu'une consultation publique. En métropole, quatre sous-régions font l'objet d'un PAMM : Manche-mer du Nord, Mers celtiques, Golfe-de-Gascogne et Méditerranée.

Source : d'après Ministère en charge de l'environnement et OIEau

Plan Local d'Urbanisme

Sigle : PLU
Sens technique :

Document d'urbanisme communal créé par la loi SRU du 13 décembre 2000, remplaçant le plan d'occupation des sols, le plan local d'urbanisme (PLU) fixe les règles de l'utilisation des sols. Il peut de plus contenir les projets d'urbanisme opérationnel tels que l'aménagement de quartiers existants ou nouveaux, d'espaces publics ou d'entrées de villes, etc. Les PLU doivent être compatibles ou rendus compatibles, dans un délai de trois ans, avec les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par les schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) ainsi qu'avec les objectifs de protection définis par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE).

Source : d'après Ifremer

Plan national santé environnement

Sigle : PNSE
Sens technique :

Plan national visant à répondre aux interrogations des Français sur les conséquences sanitaires à court et moyen terme de l'exposition à certaines pollutions de leur environnement, le PNSE doit notamment intégrer l'écotoxicologie et de l'écoépidémiologie dans les approches sanitaires classiques. Il concerne l'ensemble de la population et implique de nombreux acteurs : associations de protection de l'environnement, ministères chargés de l'environnement, de la santé, du travail, de l'agriculture, de l'économie, ainsi que de nombreuses agences et équipes de recherche.

Source : d'après Agence de l'eau Rhin-Meuse, Ministère en charge de la santé et Ministère en charge de l'environnement

Plan Particulier d'Intervention

Sigle : PPI
Sens technique :

Document qui détermine les mesures à prendre face à une crise majeure (pollution accidentelle ou événement catastrophique), et qui vise à planifier les secours, organiser la circulation d'informations entre les services concernés, informer le public avec les consignes nécessaires, délimiter éventuellement les zones d'évacuation, ... Le plan particulier d'intervention (PPI) prévoit la mise à jour d'un certain nombre de cartes et d'inventaires (liste de captages, prises d'eau, ...). La circulaire du 18 février 1985 indique les mesures nécessaires à l'élaboration d'un tel plan. Les plans particuliers d'intervention (PPI), déterminés à partir des types d'accidents possibles et de scénarii préétablis (risques industriels notamment), décrivent les mesures qui incombent au pollueur et que celui-ci doit prendre avant l'intervention de l'autorité de police. On parle le plus souvent de « plan départemental d'intervention » (annexé au plan ORSEC départemental).

Source : d'après Ministère chargé de l'écologie

Plan POLMAR

Sens technique :
Dispositif réglementaire et opérationnel d'intervention en cas de pollution accidentelle des eaux de mer, visant à coordonner les moyens humains et mobiliser les moyens de lutte. Le plan POLMAR a été mis en place en 1978 (circulaire du premier ministre) à la suite de la catastrophe de l'Amoco-Cadiz. Une circulaire du premier ministre en date du 17 décembre 1997 a confirmé l'existence de deux types d'intervention (deux composantes) : le plan POLMAR/MER qui est déclenché par les préfets maritimes et qui a trait aux interventions en mer, et le plan POLMAR/TERRE qui est déclenché par les préfets des départements côtiers concernés par la pollution qui atteint les côtes. Le préfet de la zone de défense assure la coordination de l'ensemble du dispositif (mer et terre). La préparation matérielle du plan (mise en place des moyens techniques et financiers ainsi que la qualification du personnel) est du ressort du Ministère chargé de l'équipement et de ses services déconcentrés. L'efficacité du Plan Polmar repose sur : des centres de stockage et d'intervention (13 au total, dont 8 en Métropole et 5 Outre-Mer) répartis sur le littoral et où sont stockés et entretenus les matériels qui seront mis à disposition des Préfets en cas de besoin (barrages flottants, écrémeurs, barges récupératrices, pompes, nettoyeurs haute-pression...) ; des hommes préparés à intervenir (formés) par des exercices réguliers de simulation ; des plans Polmar départementaux régulièrement révisés. Depusi 2004 (loi du 13 août 2004) le plan Polmar a pris le nom de Plan ORSEC-MER.
Source : d'après Ifremer

Plancton

Sens commun :
Ensemble d'organismes végétaux (phytoplancton) ou animaux (zooplancton), de tailles très variables, appartenant à des groupes très divers, vivant en suspension dans l'eau et dont les déplacements plus ou moins passifs sont déterminés par les courants.
Source : d'après Conseil régional de Poitou-Charentes

Plateau continental

Sigle : Plateforme continentale
Sens commun :

Secteur du continent situé sous le niveau de la mer, à partir de la zone littorale et jusqu'à 200 m de profondeur. Le plateau continental se termine par le talus continental, qui se poursuit par une forte dénivellation jusqu'aux plaines abyssales.

Source : d'après dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature 2017