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Convention de RAMSAR

Sens technique :

Traité intergouvernemental signé à Ramsar, en Iran, en 1971 servant de cadre à l'action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l'utilisation  durable et rationnelle des zones humides et de leurs ressources. La France a ratifié ce traité en 1986. Elle s’est alors engagée sur la scène internationale à préserver les zones humides de son territoire. A ce jour (mai 2020), 50 sites Ramsar s’étendent sur une superficie de plus de 3,6 millions d’hectares, en métropole et en outre-mer...

 

Source : d'après Ministère en charge de l'environnement et OFB

Convention de Rio

Sigle : Convention sur la diversité biologique, CDB
Sens technique :

Convention, signée le 5 juin 1992 lors du Sommet de la Terre à Rio, sur la diversité biologique. Le principal objectif de cette convention est de maintenir « la variabilité du nombre d'organismes vivants ». Parmi les autres objectifs avancés figurent la réglementation de l'accès aux ressources génétiques et la répartition équitable des profits provenant de ces ressources entre pays hôtes et exploitants.

Source : d'après Agence de l'eau Rhin-Meuse

Convention OSPAR

Sens technique :

Convention, signée en 1992, orientant la coopération internationale sur la protection du milieu marin de l'Atlantique du nord-est. Elle a uni et mis à jour la Convention d'Oslo de 1972 sur les opérations d'immersion de rejets en mer et la Convention de Paris de 1974 sur la pollution marine d'origine tellurique.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement

Coordonnées géographiques

Sigle : Repères géographiques
Sens technique :

Latitude, longitude et altitude d'un lieu. Pour se repérer à la surface de la planète, on peut utiliser un autre système appelé « repères cartographiques ». Pour se localiser sur la terre, il est nécessaire d'utiliser un système géodésique duquel découlent les coordonnées géographiques présentes sur les cartes. Celles-ci peuvent être exprimées soit sous la forme de longitude et latitude (coordonnées dites géographiques), soit en représentation cartographique plane (coordonnées dites en projection). La projection réglementaire en France métropolitaine est une projection conique conforme de Lambert (système géodésique NTF).

Source : d'après BRGM et AFB

Coquillage

Sens commun :

Désigne usuellement un mollusque, généralement marin, pourvu d'une coquille (les testacés). Sur le plan réglementaire (réglementation sanitaire), on entend par « coquillages » l'ensemble des animaux marins suivants : les mollusques lamellibranches (filtreurs), les mollusques gastéropodes, les oursins (échinodermes) et les violets (tuniciers).

Source : d'après Ifremer

Cordon littoral

Sigle : Lido
Sens commun :

Cordon sédimentaire principalement construit par l'action de la houle en bordure ou à proximité de la côte, à laquelle il est le plus souvent rattaché par une extrémité. Il sépare la mer d'un espace côtier plus calme et abrité des vagues, de type lagune.

Source : d'après dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature 2017 et OIEau

Corridor aquatique

Sigle : Corridor fluvial
Sens technique :

Correspond au continuum ou à la continuité écologique constitué par un cours d'eau, ses annexes et ses affluents, considéré des sources jusqu'à la mer. Ce réseau ainsi constitué permet le déplacement des espèces aquatiques et semi aquatiques (loutre, castor), nécessaire à la colonisation de leur habitat et à l'accomplissement de leur cycle biologique. Il permet aussi de maintenir le bon fonctionnement physique du cours d'eau, d'assurer le transport des sédiments et des montante flux liquides dans le système. Ces mécanismes sont indispensables à la constitution d'habitats aquatiques de bonne qualité hydromorphologique (alternances des faciès d'écoulements) et nécessaire à la fonction auto-épuratrice du cours d'eau. A l'échelle régionale, le corridor aquatique apparaît de manière uniforme (cours d'eau). A l'échelle locale, il est constitué de nombreux habitats : banc alluviaux, prairies inondables, bras morts, radiers, mouilles.

Source : d'après AFB

Corridor biologique

Sens commun :

Ensemble de structures généralement végétales, en milieu terrestre ou humide permettant les dispersions animales et végétales entre différents habitats (massifs forestiers, zones humides, etc.). Les corridors biologiques jouent quatre rôles : couloir de dispersion pour certaines espèces, habitat où les espèces effectuent l'ensemble de leur cycle biologique, refuge, ou encore habitat-source, lequel constitue un réservoir d'individus colonisateurs. Dans tous les cas, ils sont indispensables à la survie des espèces.

Source : d'après Conseil régional de Poitou-Charentes

Corridor écologique

Sens technique :

Espace naturel (terrestre, aquatique ou aérien) assurant la connexion entre les milieux d'intérêt écologique, garantissant ainsi le déplacement, la dispersion des espèces et leur permettant d'exploiter au mieux ces milieux en fonction de leur besoin et de stabiliser leur population. Le Grenelle de l'environnement demande de stopper la perte de biodiversité notamment en mettant en place un réseau de corridors écologiques dénommée « trame verte et bleue ».

Source : d'après AFB

Corridor rivulaire

Sens technique :

Bande de végétation naturelle située le long d'un cours d'eau, et qui se différencie de la matrice environnante, comprenant la berge, la plaine d'inondation et une partie des terrasses alluviales. La présence d'un cours d'eau ou d'un boisement ne suffit pas à en faire des corridors. C'est la fonction de conduction qui les définit. A l'échelle régionale, le corridor rivulaire apparaît comme un ensemble relativement uniforme (cordon boisé). A l'échelle locale, les contraintes sédimentaires et hydrologiques offrent une variabilité de conditions qui se traduit par une mosaïque d'habitats. Le corridor est une zone de transition entre le système aquatique et le système terrestre. De ce fait, la biodiversité y est extrêmement riche : productivité (animale et végétale), hétérogénéité (de la structure de la végétation - herbacée, arbustive, arborescente - diversité des habitats), dynamique (inondation par les crues, capacité de régénération...), connexion (amont-aval, latérale, régionale) sont les mots clés qui définissent le corridor rivulaire.

Source : d'après Ministère chargé de l'écologie

Côte

Sens commun :

Entité géomorphologique marquant la limite entre les continents et les océans.

Source : d'après dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature 2017

Cote d'une nappe

Sens commun :

Niveau d'une nappe d'eau souterraine.

Source : d'après Agence de l'eau Rhin-Meuse

Cote de la chronique piézométrique

Sigle : Cote NGF
Sens technique :

Cote définie soit en cote NGF (Nivellement Général de la France), soit en profondeur relative. La cote NGF, établie sous le contrôle de l'Institut Géographique National (IGN), est la référence. Le NGF permet en effet l'expression des altitudes dans un même et unique système de référence, c'est-à-dire par rapport au même et unique point fondamental (ou « zéro origine »). Le niveau « 0 » correspond au niveau moyen de la mer à Marseille. Ce point permet de déterminer l'altitude de tout autre point. L'expression de la cote des chroniques du piézomètre peut également s'exprimer en profondeur relative vis à vis du repère du point d'eau. Chaque point d'eau possède en effet deux points remarquables principaux : le repère du point d'eau (repère de mesure par rapport auquel est établi le niveau de la nappe au droit du point d'eau - bord du tubage du forage, margelle de puits, ponton sur une gravière, ...) et les références altimétriques, qui permettent de croiser les mesures obtenues sur plusieurs points d'eau afin de connaître l'état du niveau de la nappe sur toute sa surface (trois localisations peuvent être utilisées comme référence altimétrique : le rebord supérieur du socle (margelle), le sol au pied du point d'eau (sol) ou le repère de mesure directement - rebord du tube).

Source : d'après BRGM

Cote moyenne

Sens technique :
Altitude moyenne habituelle de la ligne d'eau d'un plan d'eau naturel. La cote moyenne est calculée à partir de mesures régulières de l'altitude de la ligne d'eau du plan d'eau à l'aide d'une échelle elle-même indexée sur le nivellement géographique en vigueur ou tout autre moyen technique (sonde, ou autre) et sur une période donnée (année civile, ou autre). A défaut de mesures régulières, en particulier pour les plus petits plans d'eau, on utilise parfois l'altitude de la ligne d'eau qui a été constatée lors de la délimitation de l'objet d'hydrographie surfacique dans la BD Carthage.
Source : d'après AFB

Cote normale d'exploitation

Sigle : Cote à retenue normale
Sens technique :
Altitude de la ligne d'eau d'un plan d'eau artificiel dans les conditions normales d'utilisation de l'ouvrage qui génère et régule ce plan d'eau (généralement un barrage). La cote normale d'exploitation est définie par le maître d'ouvrage au regard de la réglementation en vigueur, en particulier pour garantir la sécurité de l'ouvrage, mais également en considérant les usages du plan d'eau. On utilise aussi le terme « cote à retenue normale » (RN).
Source : d'après AFB

Coupure de méandre

Sens commun :

Événement qui se produit lorsque deux coudes d'un méandre se rejoignent. Un bras mort se forme alors et le cours de la rivière s'en trouve modifié.

Source : d'après OIEau

Courant de houle

Sigle : Courant littoral
Sens commun :

Courant créé, en bordure immédiate de trait de côte, par l'apport d'eau par les vagues obliques. Il peut être important en Méditerranée, notamment du fait de l'absence de courant de marée. Il peut mettre en mouvement les particules de sable.

Source : d'après Agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse

Courant marin

Sens commun :

Déplacement d'une masse d'eau océanique.

Source : d'après IFREMER