Glossaire

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Biais d'auto-sélection

Sens technique :

Biais induit, lors d'une enquête, lorsque les individus qui se sentent impliqués ou dont la fréquentation d'un site est plus élevée ont une probabilité plus grande d'être interrogés (ce qui concerne notamment les enquêtes réalisées en face-à-face sur des sites récréatifs).

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et OIEau

Biais d'échantillonnage

Sens technique :

Biais induit, lors d'une enquête, lorsque l'échantillon n'est pas représentatif de la population qui est supposée bénéficiaire (limitation des enquêtes à des villes par exemple).

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et OIEau

Biais d'inclusion

Sens technique :

Biais induit, lors d'une enquête, lorsque les individus déclarent un même consentement à payer (CAP) pour un bien environnemental particulier (par exemple un tronçon de rivière) et un bien plus large (par exemple toutes les rivières du bassin versant, ou toutes les rivières du département). Cette confusion entre échelles géographiques ou entre problématiques environnementales (milieux aquatiques, diversité biologique, qualité de l'air) est le biais d'inclusion.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et OIEau

Biais hypothétique

Sens technique :

Biais induit, lors d'une enquête, lorsque dans une situation de marché fictif les personnes interrogées ont des difficultés à exprimer leurs préférences. En effet, dans le domaine de l'environnement, le manque de référence aura pour conséquence des réponses éloignées des choix qu'ils feraient dans une situation réelle.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et OIEau

Biais informationnel

Sens technique :

Biais induit, lors d'une enquête, lorsque les informations sur le bien à évaluer sont insuffisantes, la personne interrogée ne donnant pas une estimation correcte de son consentement à payer.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et OIEau

Biais lié à l'enquêteur

Sens technique :

Biais induit, lors d'une enquête, lorsque la personne questionnée donne une valeur supérieure à son consentement à payer réel pour faire plaisir à l'enquêteur.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et OIEau

Biais stratégique

Sens technique :

Biais induit, lors d'une enquête, lorsque les personnes interrogées pensent pouvoir influencer la décision finale, si bien qu'ils exagèrent leur consentement à payer. Certaines peuvent également donner une valeur plus faible en pensant que les autres vont payer pour lui (phénomène de passager clandestin). De fait, ces personnes n'ont pas intérêt à révéler leurs préférences réelles si le fait de les cacher leur donne un avantage supérieur.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et OIEau

Bief

Sens technique :

Tronçon d'un cours d'eau ou d'un chenal, généralement compris entre deux sections intéressantes en matière d'aménagement. À l'origine, "bief" désigne un canal d'amenée à un ouvrage hydraulique. Appliqué à un cours d'eau, il doit garder la nuance de tronçon particulier, ne comportant notamment ni chute ni rapides.

Source : d'après Marcel Roche (hydrologue)

Bien discret

Sens technique :

Bien qui ne s'exprime naturellement qu'en unités discrètes (unités entières). Par exemple, on définit la demande d'automobiles par le nombre réel de véhicules demandés et non en termes de temps d'utilisation d'un véhicule (valeur continue).

Source : d'après Hal Ronald Varian (économiste)

Bien public

Sens technique :

Bien ou service dont l'utilisation est non-rivale et non-exclusive. La non-rivalité signifie que la consommation du bien/service par un individu n'empêche pas sa consommation par un autre individu. La non-exclusivité signifie que tous les individus ont libre accès au bien/service.

Source : d'après AFB

Bilan azoté

Sens technique :

Calcul permettant de mettre en évidence les zones susceptibles d'être menacées par la pollution azotée. Le bilan azoté vise à estimer la quantité d'élément excédentaire sur une surface donnée en estimant la différence entre les apports d'azote (la fertilisation minérale, les excrétions des animaux d'élevage, les autres apports organiques d'origine urbaine et industrielle, la fixation symbiotique d'azote par les plantes légumineuses, la déposition atmosphérique) et t les exportations d'azote (la consommation en azote par les cultures et les prairies, les pertes sous forme gazeuse).

Source : d’après Ministère chargé de l’agriculture et OIEau

Bilan demande / ressources

Sens technique :

Bilan réalisé sur un bassin ou sous-bassin donné et pour une période déterminée entre d'une part des ressources disponibles du fait des apports ou entrées d'eau prévisibles sur cette même zone pour la période considérée compte-tenu du nécessaire bon fonctionnement des écosystèmes aquatiques, d'autre part des demandes en eau c'est-à-dire des volumes ou débits prélevés et consommés par les différents usages et nécessaires au bon fonctionnement des milieux.

Source : d'après Ministère chargé de l'écologie

Bilan hydrique

Sens technique :

Relation entre les flux d'eau entrants (par exemple, des précipitations, des ruissellements, des remontées capillaires) et sortants (par exemple par transpiration ou évaporation) d'un système considéré sur un intervalle de temps donné, qui donne la variation du stock d'eau. Le bilan hydrique permet de connaitre l'état de la réserve en eau du sol, potentiellement utilisable pour différents usages (agriculture ou autre).

c'est l'aspect comptable du terme bilan qui prévaut en hydrologie. Le bilan hydrique se situe à l'échelle de la plante et participe d'une démarche agronomique. Il est calculé en mm d'eau. C'est la différence entre la quantité d'eau fournie à une plante et utilisée par elle.

Le bilan hydrique est donc un calcul : P (en mm) = ETR + Infiltration + Ruissellement + ΔRu (en mm)

Avec P : pluies et/ou irrigation

ETR : évapotranspiration réelle

Infiltration : eau s'infiltrant en profondeur dans le sol

Ruissellement : eau ruisselant à la surface du sol  (infiltration et ruissellement peuvent être groupé sous le terme d'écoulement).

Ru : Réserve utile du sol (stocks d'eau dans la partie superficielle du sol colonisée par les racines)

ΔRu : variation de la réserve utile

Source : d'après INRAe et Chambre régionale d'agriculture Nouvelle-Aquitaine

Bilan hydrologique

Sens technique :

Bilan d'évolution des ressources en eau (les débits des cours d'eau, le niveau de nappes, les pluies efficaces) d'un territoire (par exemple un bassin versant) basé sur des différentes formes de transfert de la lame d'eau tombée soit par évapotranspiration, écoulement, infiltration et alimentation des nappes souterraines.

C'est l'aspect comptable du terme bilan qui prévaut en hydrologie, que ce soit au niveau des bilans hydriques ou hydrologiques , deux termes qui sont trop souvent confondus. Le bilan hydrologique se situe à l'échelle du bassin versant (quelle que soit sa taille), considéré comme un système fermé, dont on peut résoudre l'équation de base :

P = Q + ETR + DR

Equation valable à n'importe quel intervalle de temps, mais qui n'a d'intérêt qu'utilisée dans un intervalle ayant une signification hydrologique (année hydrologique  ; épisode de crue ; saison hydrologique...).

P désignant la hauteur d'eau précipitée sur le bassin versant, Q la lame d'eau écoulée par le réseau hydrographique, ETR la tranche d'eau retournée à l'atmosphère par évapotranspiration et DR les variations des nappes souterraines pendant le même temps.

 

Source : d'après OFB et Comité national français des Sciences Hydrologiques

Bioaccumulation

Sigle : Accumulation biologique
Sens commun :

Processus selon lequel une substance polluante présente dans un biotope pénètre et s'accumule dans tout ou partie d'un être vivant et peut devenir nocive. Par extension, ce mot désigne aussi le résultat de ce processus.

Source : d'après CELF

Bioamplification

Sigle : Amplification biologique, Biomagnification
Sens commun :

Processus selon lequel la concentration d'une substance présente dans un biotope augmente tout au long d'une chaîne alimentaire. Par extension, ce mot désigne aussi le résultat de ce processus.

Source : d'après CELF

Biocénose

Sens technique :

Ensemble des organismes vivants (animaux et végétaux dont microorganismes) qui occupent un écosystème donné. Ce groupement d'êtres vivants est caractérisé par une composition spécifique déterminée et par l'existence de phénomènes d'interdépendance. Il occupe un espace que l'on appelle biotope et constitue avec lui l'écosystème. Une biocénose se modifie au cours du temps (phase pionnière, phase intermédiaire et phase d'équilibre).

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et AFB

Biocide

Sens technique :

Tout produit de synthèse toxique pour certains êtres vivants, ou qui est destiné à lutter contre certaines sortes de pourrissures. L'emploi des biocides est règlementé (Décret n° 2004-187 du 26 février 2004 portant transposition de la directive 98/8/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 février 1998 concernant la mise sur le marché des produits biocides ; Code de l'Environnement, Art. 522-9).

Source : d'après Code de l'Environnement

Biodégradabilité

Sens commun :
Capacité des substances à être décomposées par des organismes vivants en composés inorganiques.
Source : d'après Ifremer

Biodiversité

Sens technique :

Variété du vivant à tous ses niveaux : les gènes, les espèces et les populations, les écosystèmes et les processus naturels qui assurent la perpétuation de la vie sous toutes ses formes.

Source : d'après Conseil régional de Poitou-Charentes