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Epandage des boues

Sens commun :

Opération qui consiste à répandre des boues (boues d'épuration, de curage,...) à la surface du sol, en vue de leur dégradation biologique par les micro-organismes du sol et/ou de son utilisation par la flore ou la culture présente sur ce sol. La réglementation fixe les règles  applicables à l'épandage des boues issues du traitement des eaux usées. L 'épandage des boues est soumis à autorisation ou à déclaration.

Source : d'après Ministère en charge de l'environnement, ADEME et AFB

Epi

Sens technique :

Ouvrage établi suivant un certain angle dans un cours d'eau pour fixer la forme de son lit.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et AFB

Epuration

Sens commun :

Action de rendre propre (pur) en éliminant les impuretés présentes. Processus destiné à réduire ou supprimer les éléments polluants dans l'eau. Une station d'épuration (station d'épuration - STEP - ou station de traitement des eaux usées - STEU) est un établissement dans lequel se fait l'épuration des eaux usées. L'épuration peut également être naturelle bien que plus lente (auto-épuration).

Source : d'après Ifremer et ministère chargé de l'environnement

Equitox

Sens technique :

Quantité de toxicité qui, dans 1 m3 d'eau, immobilise, au bout de 24 heures, 50 % des daphnies (micro-crustacés d'eau douce) présentes.

Source : d'après Agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse

Equivalent habitant

Sigle : EH
Sens technique :

Unité d'évaluation de la pollution organique des eaux représentant la quantité de matière organique rejetée par jour et par habitant. Cette unité de mesure permet de comparer facilement des flux de matières polluantes. Parmi les paramètres caractérisant une pollution, celle traitée dans les stations de traitement des eaux usées est quantifiée par l'équivalent- habitant. L'équivalent-habitant est défini, par l'article R2224-6 du Code général des collectivités territoriales, comme la charge organique biodégradable ayant une demande biochimique d'oxygène en cinq jours (DBO5) de 60 grammes d'oxygène par jour.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement

Erosion

Sens commun :

Ensemble des phénomènes qui enlèvent des matériaux à la surface d'une roche ou d'un sol, le plus souvent par la pluie, le vent et les vagues. Elle peut être d'origine physique, chimique voire biologique.

Source : d'après Agence de l'eau Seine-Normandie

Erosion des berges

Sens commun :

Phénomène naturel, généralement provoqué par le courant, participant au transport de la charge solide et à la recharge sédimentaire du cours d'eau. Les érosions de berges sont à l'origine des migrations de méandres, et garantissent le fonctionnement dynamique du cours d'eau. Il existe cependant des érosions de berge d'origine non naturelle : piétinement de la rive par le bétail (affaiblie la berge et supprime la végétation), plantation non adaptée en rive (résineux et peupliers), terriers de ragondins et écrevisses exotiques (surtout clarkii). Ces érosions de berges d'origine non naturelles ont un impact grave sur le fonctionnement du cours d'eau quand il s'agit de linéaires importants.

Source : d'après AFB

Erosion du sol

Sens commun :

Amincissement de la couche arable d'un champ sous l'effet des forces érosives naturelles de l'eau et du vent, ou sous l'effet des activités agricoles, comme le travail du sol. L'érosion du sol abaisse la productivité de la terre et contribue à la pollution des cours d'eau, des terres humides et des lacs adjacents.

Source : d'après Ministère chargé de l'Agriculture de l'Ontario

Érosion régressive

Sens technique :

Phénomène d’érosion qui se propage de l’aval vers l’amont d’un cours d’eau : dans le cas d’un déficit sédimentaire sur un tronçon aval, le cours d’eau, pour retrouver sa pente d’équilibre, va prélever en amont les sédiments nécessaires. Cette dynamique de rééquilibrage, souvent causée par la rectification du cours d’eau ou l’extraction trop importante de granulats dans son lit, se poursuit tant que le cours d’eau n’a pas retrouvé une pente d'équilibre, et peut provoquer un phénomène d‘incision. S'oppose à l'érosion progressive.

Source : d'après Jura Natura Services

Espace alluvial

Sens commun :

Terme générique désignant d'une façon générale l'espace construit en fond de vallée par le dépôt des alluvions d'une rivière. Au sens large, il inclue les différents milieux et zonages associés: lit mineur, lit majeur, espace de liberté, annexes, etc.

Source : d'après Agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse

Espace de mobilité d'un cours d'eau

Sens technique :

Espace du lit majeur à l'intérieur duquel le lit mineur peut se déplacer, conformément à l'arrêté du 24/01/2001 relatif à l'exploitation des carrières. Le cours d'eau étant un système dynamique, mobile dans l'espace et dans le temps : il se réajuste constamment au gré des fluctuations des débits liquides. Ces réajustements se traduisent par des translations latérales permettant la mobilisation des sédiments ainsi que le fonctionnement des écosystèmes aquatiques et terrestres. L'espace de mobilité correspond à la « divagation » du lit du cours d'eau : c'est-à-dire la zone de localisation potentielle des sinuosités ou des tresses. Les cours d'eau de montagne sont en principe reconnus comme ayant très peu d'espace de mobilité de part et d'autre du lit mineur ; cet espace augmente lorsqu'on s'éloigne de la source, pour devenir très large lorsqu'il correspond aux plaines alluviales des grands fleuves. Les cartes géologiques mettent en évidence les tracés des zones alluviales et sont utiles pour définir l'espace de mobilité des cours d'eau. On parle également d'espace de liberté du cours d'eau.

Source : d'après Cemagref

Espèce

Sens commun :

Ensemble de tous les individus semblables ayant en commun des caractères morphologiques et physiologiques héréditaires et qui sont capables de se reproduire entre eux en engendrant des individus. Des espèces se ressemblant mais incapables de se reproduire entre elles appartiennent au même genre.

Source : d'après Ifremer

Espèce exotique envahissante

Sigle : Espèce invasive, Espèce envahissante, Espèce non indigène (ENI), EEE
Sens commun :

Une espèce exotique envahissante est une espèce exotique, dite aussi allochtone ou non indigène, dont l'introduction par l'homme, volontaire ou fortuite, sur un territoire menace les écosystèmes, les habitats naturels ou les espèces indigènes avec des conséquences écologiques, économiques et sanitaires négatives.

Source : d'après Ministère chargé de l'écologie
Sens technique :

Il s'agit d'un taxon (espèce, sous-espèce, etc.) appartenant au règne du vivant (par exemple une espèce animale ou végétale), introduit par l'homme en dehors de son aire de répartition ou de dispersion naturelle, qui s'établit (reproduction sans intervention humaine) et qui étend son aire de distribution (avec en général une augmentation des effectifs des populations).

Les législations actuelles prennent également en considération les impacts sur la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes (compétition, parasitisme, hybridation etc.), l'économie (exploitation agricole, installation industrielle, élevage, etc.) ou la santé humaine (zoonose, maladie vectorielle, allergie, etc.). La Convention sur la diversité biologique définit une espèce exotique envahissante comme étant une espèce dont « l'introduction et/ou la propagation menace la diversité biologique ».

Cependant, toute « espèce » (en général il s'agit d'individus ou de population d'une espèce) introduite ne devient pas « exotique envahissante ». Plusieurs conditions environnementales ou intrinsèques à « l'espèce » doivent être réunies pour favoriser son invasion. Avec le temps, un équilibre peut s'opérer entre ces espèces et leurs nouveaux milieux de vie mais parfois ces nouveaux équilibres se font au détriment du maintien de la biodiversité native (cas des milieux insulaires par exemple).

En ce qui concerne le milieu marin, et dans le cadre de la La Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin (DCSMM), un des 11 descripteurs qualitatifs de cette directive est dédié à la pression par les espèces non indigènes (ENI) (descripteur 2 de la DCSMM). Ce sont dans les zones portuaires et les zones de cultures marines que ces espèces sont majoritairement introduites par l'homme.

Source : d'après INPN-MNHN

Espèce acclimatée

Sens commun :

Espèce qui a réussi à s'installer de façon définitive dans une région géographique qui n'est pas la sienne à l'origine.

Source : d’après MNHN

Espèce cible

Sens commun :
Espèce sur laquelle le pêcheur a, a priori, décidé de porter son activité de pêche et pour laquelle il a préparé un matériel approprié.
Source : d'après Ifremer

Espèce clé de voûte

Sens commun :

Espèce dont la disparition entraînerait un changement supérieur au changement induit par n’importe quelle autre espèce présente dans ce même écosystème.

Source : d'après INPN