Glossaire

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Méthode des coûts évités

Sens technique :

Méthode consistant à évaluer les coûts qu'il faudrait supporter en l'absence du bien environnemental étudié. Par exemple, la disparition d'une zone humide permettant un écrêtement des crues aurait pour conséquence une augmentation des risques d'inondation et donc des dommages occasionnés par celles-ci.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement

Méthode des coûts substituts

Sens technique :

Méthode consistant à évaluer les coûts qu'il faudrait supporter pour pallier l'absence du bien environnemental étudié par un moyen artificiel. Par exemple, une réduction des fonctions d'autoépuration d'une zone humide conduirait à construire des stations d'épuration complémentaires ou à redimensionner des stations existantes.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement

Méthode des dépenses de protection

Sigle : Méthode des dépenses de préservation
Sens technique :

Méthode consistant à évaluer les coûts de la pollution par les dépenses faites par les ménages pour se protéger d'une dégradation environnementale : achat d'adoucisseurs, d'eau embouteillée, etc.

Source : d'après Patrice Dumas (économiste)

Méthode des prix hédonistes

Sigle : Méthode des prix hédoniques
Sens technique :

Méthode consistant à isoler la part relative à la qualité de l'environnement dans les transactions immobilières. Par exemple, le prix d'un bien immobilier dépend de ses caractéristiques, certaines étant liées à la qualité de l'environnement.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et OIEau

Méthode des transferts de bénéfices

Sens technique :

Méthode utilisant les résultats d'études similaires existantes pour estimer la valeur d'un bien environnemental.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement

Méthode du changement de productivité

Sens technique :

Méthode consistant à évaluer la valeur d'un bien environnemental. Lorsque ce dernier est dégradé, sa fonction de production peut être affectée : la perte de valeur du bien peut alors être mesurée à l'aune du changement de productivité induit par sa dégradation.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement

Métier de l'eau

Sens commun :

Emploi concerné spécifiquement par le domaine de l'eau, que ce soit pour surveiller et entretenir les milieux, gérer la ressource, distribuer l'eau potable ou épurer les eaux usées. Les métiers de l'eau sont nombreux : hydrologues, chimistes, fontainiers, traiteurs d'eau, etc.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et AFB

Micro-irrigation

Sigle : Goutte à goutte
Sens commun :

Forme d'irrigation dans laquelle l'eau est distribuée sous faible pression près du pied des plantes, à l'aide de tuyaux percés de petits orifices.

Source : d'après dictionnaire Larousse

Microcentrale hydroélectrique

Sens commun :

Installation hydroélectrique transformant l'énergie hydraulique en énergie électrique dont la puissance varie de quelques kW à 4.500 kW (seuil de la concession avec décret en Conseil d'Etat). Le terme "micro" utilisé dans le langage courant ne permet pas de rendre compte de l'importance de l'unité de production (volume turbiné, hauteur de chute).

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et AFB

Microorganisme

Sens commun :

Organisme de taille microscopique (bactéries et champignons essentiellement) qui est impliqué dans les processus de décomposition et de biodégradation.

Source : d'après Agence de l'eau Rhin-Meuse

Microplancton

Sens commun :

Planton de très petite taille, invisible à l'oeil nu.

Source : d'après Ifremer

Micropolluant

Sens commun :

Polluant présent généralement en faible concentration dans un milieu donné (de l'ordre du microgramme (µg) au milligramme (mg) par litre ou par kilogramme) et qui peut avoir un impact notable sur les usages et les écosystèmes.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et AFB

Micropolluant minéral

Sens commun :

Produit actif minéral - principalement des métaux ou des métalloïdes - dont l'accumulation, même à des concentrations infimes, impacte le milieu et les organismes. Les principaux micropolluants minéraux suivis (dont la présence peut être naturelle ou d'origine anthropique) sont le cadmium, le mercure, le cuivre, le chrome, le zinc, le nickel et le plomb.

Source : d’après Agence de l’eau Seine-Normandie

Micropolluant organique

Sens commun :

Produit actif organique - le plus souvent synthétisé par l'industrie chimique - dont la présence, même à de très faibles concentrations, peut s'avérer toxique. Les principaux micropolluants organiques suivis sont les organo-halogénés volatils (OVH), les hydrocarbures et les polychlorobiphényles (PCB).

Source : d’après Agence de l’eau Seine-Normandie

Migration

Sens technique :

Déplacement orienté d'un groupe d'individus entre deux habitats distincts sous l'influence de facteurs périodiques (climatiques, alimentaires et reproducteurs) ou accidentels, avec retour ultérieur sur les lieux de départ. Le plus fréquemment, ces déplacements sont nécessaires à l'accomplissement du cycle vital des espèces : migrations gamiques (liées à la reproduction), migrations ontogénétiques (liées au déplacement des individus au cours de leur développement), migrations trophiques (liées au comportement alimentaire).

Source : d'après Conseil régional de Poitou-Charentes

Milieu humide

Sens commun :

Portion du territoire, naturelle ou artificielle, caractérisée par la présence de l'eau. Un milieu humide peut être - ou avoir été - en eau, inondé ou gorgé d'eau de façon permanente ou temporaire. L'eau peut y être stagnante ou courante, douce, salée ou saumâtre.

Source : d'après Ministère en charge de l'environnement et OFB
Sens technique :

Terme utilisé pour aborder les espaces définis par la convention de Ramsar. Cette définition large englobe notamment certains milieux souterrains, marins ou encore les cours d’eau....

Portion du territoire, naturelle ou artificielle, caractérisée par la présence de l'eau. Un milieu humide peut être ou avoir été (Par exemple d'après la carte de Cassini ou la carte d'état-major (1820-1866) en couleurs) en eau, inondé ou gorgé d'eau de façon permanente ou temporaire. L'eau peut y être stagnante ou courante, douce, salée ou saumâtre.

La notion de milieu humide regroupe 4 grands ensembles : les zones humides selon la convention RAMSAR, les zones humides loi sur l'eau, les zones humides loi sur l'eau 1992 avec l'arrêté d'identification et de délimitation du 24 juin 2008 modifié et les marais.

Source : d'après SANDRE