Cette étude adopte la méthodologie du gouvernement pour définissant la précarité énergétique et l'applique aux données dérivées de l'Enquête sur les dépenses des familles de l'ONS afin de quantifier le nombre de ménages en Angleterre et au Pays de Galles qui, selon cette définition, dépensent une proportion excessive de leurs revenus en charge d'eau. Prenant en compte cette estimation, elle se consacre ensuite à une analyse de la situation financière des demandeurs d'aides de deux fondations de compagnies d'eau dans le but de déterminer, chez ces ménages, la proportion de leurs revenus qu'ils consacrent à l'eau. À titre de comparaison, cette étude analyse également leurs dépenses énergétiques. S'adressant à un autre groupe de consommateurs éprouvant des difficultés, cette étude entreprend un examen de la proportion des revenus consacrés à l'eau par certains bénéficiaires, en prenant en compte que le montant national des redevances sur l'eau a été revu à la baisse depuis le remplacement des prestations supplémentaires. Elle précise également comment la diversité régionale des redevances sur l'eau peut exacerber la pauvreté hydrique. Elle se penche ensuite sur l'historique et l'effet des mesures introduites par le gouvernement pour aider les propriétaires de maison particulières qui ont des difficultés à payer leurs redevances d'eau. Enfin, elle examine la relation entre le revenu et la dette, les tendances récentes de la dette de l'eau et sa gestion.