L'édition 2020 du Datalab - chiffres clés Eau et Milieux aquatiques vient de paraître

Lit de rivière

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L'édition 2020 du Datalab - chiffres clés Eau et Milieux aquatiques vient de paraître

13 Décembre 2020
Les usages de l'eau
Cette nouvelle édition des Chiffres clés sur l’eau et les milieux aquatiques coproduite par le Service des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique d’une part, et l’Office français de la biodiversité d’autre part, actualise et enrichit les informations diffusées sur cette thématique en 2016 avec de nouveaux indicateurs et de nouvelles sources d’information.

On y apprend notamment qu'en France métropolitaine, les précipitations apportent en moyenne 512 milliards de m3 d’eau par an. 40% de ce volume demeurent disponibles pour les cours d’eau et les nappes souterraines.

Depuis le début des années 2000, les prélèvements d’eau tendent à diminuer sauf pour les besoins de l’agriculture. Sur les trois quarts du territoire métropolitain, l’agriculture utilise plus de 50% des volumes d’eau consommée en période estivale.

Focus : des épisodes de sécheresse plus intense qu'auparavant

Tous les milieux naturels aquatiques et terrestres, habitats et espèces sont impactés par le manque d’eau. Chaque année depuis 2017, des restrictions d’eau sont appliquées sur au moins 30% du territoire métropolitain. 90 départements ont fait face à des cours d’eau en situation d’assèchement de fin mai à fin septembre 2019.

Focus : l'empreinte eau

L’empreinte eau d’une population vise à estimer le volume d’eau consommée (prélèvements moins retours aux milieux aquatiques) pour satisfaire l’ensemble de ses besoins (alimentation, habitation, habillement, transport, etc.). Outre l’eau du robinet, elle inclut l’eau nécessaire à la production des biens et services consommés par cette population, qu’ils soient produits localement ou importés.


Comme la plupart des pays européens, l’empreinte eau de la consommation en France dépasse le volume d’eau consommée sur le territoire national. Cela signifie qu’il est consommé plus d’eau à l’étranger pour produire les biens et services importés en France (fruits et légumes consommés ou transformés en France, produits textiles, etc.), qu’il n’en est consommé en France pour produire les biens et services exportés de France (maïs irrigué, produits de l’industrie alimentaire ou chimique, etc.).

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